Haro sur la peur et vive la Joie

Comme certains le savent, depuis environ un an, un projet complètement fou nous a amené, Jérôme (le Monsieur technique) et moi-même, sur les routes de France et de Belgique afin de filmer une douzaine d’intervenants dans le cadre d’un documentaire. Ce documentaire a un seul but, celui de répondre objectivement à une question : Et si nos émotions étaient à l’origine de nos symptômes ?
Les tournages étant terminés, place au dérushage. Cela consiste à tout écouter, tout sélectionner et tout trier en fonction de notre trame narrative et du message que nous souhaitons faire passer par l’intermédiaire de ce format d’art. Jérôme et moi savons, sans aucune modestie, que nous avons 12 interviews de qualité, voire même de très grande qualité. Et pour cause, dès le premier déruschage, les informations fusent, le bon sens prédomine, l’impact des émotions est au centre du débat et un retour à privilégier la santé en comprenant le vivant plutôt que la maladie est omniprésent. Le lien entre biologie, émotions et symptômes se tissent. La première interview diffusée dans nos oreilles est celle d’Yves Rasir, journaliste indépendant, créateur entre autres de la revue Néosanté qui parle de santé, de décryptage bio-médical, de la médecine nouvelle germanique du Docteur Hamer et des différentes découvertes en matière de santé. En néo-retraité, il nous a accueilli chez lui, afin d’amener, avec son domaine de compétence, une réponse à la question posée pour ce documentaire.
Alors que nous étions au trois quart de l’interview, il lance cette phrase : la peur sert à contrôler les foules. Cette phrase, je la connais. Notamment par mon intérêt, depuis la folie covidiste, aux travaux d’Hannah Arendt, d’Ariane Bilheran, entre autres, et de bien d’autres penseurs, psychologues et philosophes qui ont notamment étudié les régimes autoritaires et totalitaires.
Et là, les informations venues de tous horizons, de mon esprit, de mon mental et de la conscience se sont mises à circuler. Une pause s’impose, le temps d’écrire les grandes lignes de ma pensée, et c’est ce que je vais vous proposer dans cet article.

Pas de peurs, pas de conflits (biologiques), pas de pathologies
Cette phrase, je l’ai entendue lors de formations qui m’ont permis d’amener une compréhension et de faire le lien entre biologie et symptômes. Elle paraît simple et complexe à la fois. À l’heure d’une volonté transhumaniste de certaines personnes, rappelons que nous ne sommes pas des robots ou des machines. Donc ce constat de zéro peur pour l’être humain est impossible. La peur, l’anticipation, la réaction font partie prenante de l’évolution de l’être humain. Chacun luttant pour sa survie, il y a un jeu biologique, physiologique et psychologique qui se joue à chaque instant de notre vie.
Si vous vous retrouvez face à un ours, vous seriez bien aise que vos glandes agissent sans votre consentement pour activer la physiologie et vous permettre de fuir le plus rapidement possible, mais qu’en serait-il si vous vous retrouviez en inhibition de l’action ? Vous seriez une proie facile pour l’ours qui se réserverait le droit de se défendre si vous êtes pour lui, une menace. Aucune chance de survie dans ce cas. Ce qui n’a pas de sens pour la biologie.
Or, toute pathologie débute par un sur stress, et ce sur stress est vécu dans l’isolement (nous y reviendrons), en inhibition de l’action, mais aussi en fuite ou en lutte inefficace. À partir de ce moment, va se créer un programme archaïque de survie qui amènera le cerveau à donner la possibilité de réagir lors d’un autre sur stress similaire. Ces programmes sont autant de programmes nécessaires à l’évolution de notre règne hominal. Notamment à l’évolution de la personne que je suis qui évolue au sein d’un clan et d’un environnement qui peut lui être néfaste et délétère en fonction de ses ressentis.

Ces programmes vont alors être mis en action et vont actionner les mécanismes d’épigénétique pour permettre l’activation ou l’inactivation de l’expression des gênes. Ces expressions de gênes amèneront une prolifération cellulaire ou une nécrose sur un plan organique, un hyper ou un hypo fonctionnement au niveau fonctionnel, une manie ou une dépression au niveau psychique, le tout couronné par la première des pathologies, d’ordre spirituel, qui est le jugement (bien ou mal).
S’il y a une manifestation organique, fonctionnelle, psychique ou spirituelle, c’est que nous étions dans une peur consciente ou inconsciente à un moment donné, ce qui a traduit à ce moment donné à une matérialisation d’une émotion et d’un ressenti lors d’un sur stress post-traumatique.
Transformons nos peurs et leurs matérialisations par la pathologie en expérience de vie pour accéder à la connaissance réelle de l’être humain et de ce que nous sommes venus faire sur Terre.
Contrôle et Peur : la manifestation du Rein
Pourquoi cette manifestation ?
Car le verbe « Contrôler » est l’un des verbes du rein (avec canaliser). Le rein fait partie du système urinaire dont le verbe premier est « Uriner ».
En biologie, nous pouvons caractériser le rein en exprimant les choses ainsi : les reins vont évoquer des situations où nous nous retrouvons seul au milieu de rien, dans une situation ou un sentiment d’abandon ou de rejet, des situations où mon monde s’écroule, tout ce que j’ai construit s’écroule.
C’est en faisant rapidement cette liaison dans ma tête que j’ai compris beaucoup de choses en écoutant ce que racontait Yves Rasir avec sa phrase : la peur contrôle les foules.
En effet, si nous prenons comme prisme pour les pathologies et les troubles, la médecine chinoise, il est relaté dans celle-ci que la peur se fixe sur les Reins.
Avec tout ce que les sagesses et les médecines ancestrales nous enseignent, la vision des lois biologiques énoncées par le Docteur Hamer, et la mise en lumière par le verbe (dans les écrits sacrés, il est écrit : au commencement fut le verbe), nous pouvons mettre en lien la parole, l’écoute et la manifestation biologique d’un sur stress. Tout ceci permet donc de traduire en langue corporelle, le sur stress vécu lorsque les puissants nous gouvernent dans la peur (par exemple avec des virus soi-disant mortels, des guerres en tout genre, des crises économiques voulues et déclenchées, des répressions permanentes par la violence des forces de l’ordre…).

La peur permet de contrôler les foules et le peuple devient plus aisément malade. Telle une firme d’agro-pharmaco-industrie, l’État fabrique le poison (la peur) pour vous vendre l’antidote (notre sécurité). Ce qui nous place en permanence dans le triangle défini par Karpmann : Victime – Bourreau – Sauveur. Or un sauveur existe car nous le voulons bien (nous sommes notre seul sauveur), un bourreau existe car nous sommes en accord avec cela (ce qui nous dédouane de nos responsabilités envers nous-mêmes et les autres) et je deviens donc victime car je l’ai décidé de manière consciente ou inconsciente.
Comme disait Gandhi :
Soyons le changement que vous nous voulons voir dans le Monde.
Le poumon et les reins pour le dernier salut
Nous mourrons par les reins ou les poumons. Je ne sais plus où mon oreille a capté cette information, mais elle subsiste dans les tréfonds de ma mémoire et de mon esprit.
Pour relater mon histoire personnelle, c’est ce qui a pu se passer pour ma mamie, mon papi et plus récemment mon père. Pour ce dernier, quand ses reins ont lâché et qu’il a fallu le sonder, l’accumulation de liquide et notamment de mucus intra-pulmonaire ont fait en sorte qu’il ait rendu son dernier souffle la nuit qui a suivi.
Si en médecine chinoise, le rein est en lien avec la peur (comme vu précédemment), alors le poumon est en lien avec la tristesse.
Lorsque je me mets à philosopher autour de cette pensée, plein de liens se font. D’ailleurs, saviez-vous que la philosophie était l’un des piliers de la médecine prônée par Hippocrate ? Cela a bien changé, car de philosophie, il ne s’en présente que trop peu de nos jours sur les sujets de santé. Or c’est ce qui nous évite de perdre toute raison et tout sens moral.
Donc philosophons et questionnons-nous… Quelle est la plus grande peur de l’être humain ? Mourir. Et la deuxième ? Que ceux que nous aimons meurent.
Le poumon en biologie est : la mort est en moi pour moi ou par identification. La mort pour soi et des siens nous rend profondément triste. Pas étonnant de retrouver le poumon et le rein dans les grandes fragilités et à l’heure du grand départ. La perte de contrôle et la mort sont au centre de nos très grandes fragilités.
Il n’est pas rare de retrouver chez des personnes, à qui un diagnostic de pathologie « dite irréversible ou d’un stade avancé » se retrouve quelques semaines plus tard avec des néoformations aux poumons qui seront nommées métastases ou cancer du poumon. Mais est-ce une conséquence d’un premier cancer, ou alors un nouveau conflit posé dans la matière ? Sachez que pour certains, l’annonce d’un cancer ou d’une grave pathologie fait office d’acte de mise des deux pieds dans la tombe dans les mois qui suivent ?
Lors de manifestations de pathologies, qu’elles soient pulmonaires ou rénales (pour la thématique de cet article), recherchez ce que vous avez pu vivre de dramatique, tel un décès, un licenciement, une annonce tragique, un grand stress, une peur de mourir, ou une impression de mort, qui pourraient laisser transparaitre dans la matière une vibration immatérielle nommée émotion. Et le plus important sont les ressentis, et comment vous avez capté par vos sens ce drame car comme le dit le Docteur Eduard Van Den Bogaert, le plus important c’est l’effet que font les faits : le ressenti.
Comme le dit Bruce Lipton, l’homme du troisième millénaire nettoie les programmes pour passer de l’ignorance à la connaissance. Il nous invite donc par cette réflexion à accueillir notre condition de mortel (sur le plan matériel) pour naître ensemble (co-naissance), c’est ce qui est enseigné dans les textes sacrés avec le fruit de l’arbre de la connaissance et Adam et Eve (Accueillons notre féminin pour sauver le monde).

« Libérez votre cerveau » disait Idriss Aberkane
Lors de la lecture de ce livre, que je vous recommande, j’ai pris une grande claque lorsqu’il évoque le plus grand danger pour le cerveau. Il explique que le plus grand danger pour le cerveau est de se retrouver dans une situation d’exclusion par rapport au groupe. Être exclu est donc ce qu’il y a de plus violent. Avec ses capacités extraordinaires et le cerveau pré-frontal qui est propre à l’être humain, ce que nous imaginons est considéré comme la réalité, tout comme ce qui est symbolique et virtuel. De ce fait, si je m’imagine exclu d’un groupe (notamment la famille et le clan dans lequel je me reconnais), alors que dans les faits cela ne semble pas être la vérité, ce sentiment agit comme une exclusion réelle. L’exclusion va pouvoir générer des situations ou des sentiments de rejet, d’abandon, de se retrouver seul au milieu de rien.

Revenez quelques années en arrière, avec cette formidable expérience d’ingénierie sociale qu’a été le Covid. Combien ont répondu à une injonction pour éviter d’être exclu d’un groupe ? Combien ont été exclu d’un groupe en maintenant une position qui leur semblait juste ? Combien d’exclu ont du gérer leur mise au banc et ne se sont jamais relevés ? Combien se situent encore dans une situation de sidération post-traumatique ? La recrudescence des pathologies graves (cancer turbo, maladies neuro-dégénératives express, etc…) et la manifestation d’effets secondaires post vaccination ne sont-elles pas un effet de la prise de conscience que beaucoup aient agi sous le joug de la peur ? Ayant perdu le contrôle de leur vie à un certain moment eu égard à la volonté de contrôle par le mensonge des États, je suis persuadé (pour ne pas dire certain car la certitude n’existe pas) que le corps de ces personnes manifeste à ce jour dans la matière tous les ressentis immatériels qu’ils ont pu vivre ces derniers temps.
La matérialisation dans les corps de ces pathologies n’est-il pas la difficulté à gérer l’exclusion uniquement dans un simple but de conformisme ? Je me pose la question.
Que nous raconte les lettres hébraïques et l’écoute kabbalistique
Retrouvons de la légèreté et une énorme dose d’optimisme. L’enseignement des lettres hébraïques et mon intérêt grandissant chaque jour pour ces vibrations m’amènent à tenter de faire une synthèse claire, enrichissante et encourageante pour l’avenir. Car oui, nous pouvons changer les choses.
Dans les lettres hébraïques, il existe des consonnes auxquelles nous allons ajouter des voyelles pour faire danser les mots. Étant un grand admirateur de l’oeuvre de Maire Elia et d’Annick de Souzenelle, due à la qualité de leur sagesse, de leur recherche et de leur compréhension de ces énergies de vie, je vais tenter d’amener une réflexion avec l’organe de la peur qu’est le ReiN.
En faisant danser les voyelles et en mélangeant ces quatre lettres, en allant chercher les anagrammes de REIN, nous retrouvons RIEN et NIER. Si les consonnes qui sont des piliers de la compréhension et de la manifestation du Verbe alors les voyelles font danser ces piliers. Nous pouvons ajouter un E à Rein pour obtenir ReinE, nous pouvons également obtenir le prénom René qui est un prénom accès sur la renaissance. Ces vibrations nous intiment que nous sommes seuls décideurs d’être « reine » (ou roi) en notre propre royaume dans l’objectif de renaître à autre chose.
Dans le mot REIN, sont donc comme pilier, les lettres Reish et Noun, et je vais vous décrire succinctement l’énergie de ces lettres, qui vont résumer à elles seules tout ce que nous avons décrit précédemment avec la biologie, le verbe, la médecine chinoise et les neuro-sciences. Ces descriptions sont inspirées de l’enseignement de Marie Elia. Les mots Rien, Nier et Peur vont se retrouver dans ces 2 lettres, mais leurs énergies nous invitent à quelque chose de plus grand pour notre VIE (Vibration, Information, Energie décrit par Olivier Chambon) et le salut de ce monde.

Que nous raconte Reish :
C’est :
– Accepter de lâcher l’avoir pour l’être
– Abandonner l’orgueil et le contrôle mental
– La pureté du coeur
Dans Reish, nous pouvons entendre Rosh qui veut dire Tête.
Reish nous propose un nouveau regard sur la vie, un vertigineux défi pour guérir de nos réflexes de peur. C’est l’initial de l’archange Raphaël qui veut dire Dieu guérit qui apparaît dans la Bible pour guérir Tobit de la cécité. Déposons les armes (stoppons nos guerres intérieures) car la vie a un plan pour nous, et nous ne sommes que la matérialité de ce plan qui nous veut du bien. Mais nous devons passer par certains événements pour comprendre, et à ce jour, il est grand temps que nous comprenions afin que l’être humain évolue.
Dans une autre écoute, Reish signifie la pureté, où nous retrouvons les lettres du mot Peur dont l’anagramme est Pure, c’est une invitation à un renouveau d’évolution.
Les Verbes de Resih sont : renaitre, régénérer, renouveler.
Que nous raconte Noun :
C’est :
– La gardienne du grand oeuvre.
– La rencontre avec son ombre.

L’ombre est cette partie qui nous fait peur, que nous n’aimons pas, et que bien souvent nous renions. Elle peut prendre le nom de violence, de terreur, de rancune, d’orgueil, d’égoïsme, de culpabilité… Elle peut également apparaître comme une bête hideuse qui se cache à la lisière de notre inconscient, mais cela nous prépare et nous invite à un moment de grands changements, de basculements. La maladie, un choc physique est toujours un appel d’amour, cette lumière d’âme (voir article précédent).
Souvenons-nous que, notre corps de chair nous envoie un message afin que nous évoluions.
Les verbes de Noun sont : renouveler, informer, révéler, adapter.
Ce que je perçois de cette sagesse

Nous sommes à un carrefour pour l’évolution de l’être humain. Nous sommes contrôlés et en difficulté car nous avons abandonné notre souveraineté et ce que nous sommes en réalité. Cette part d’ombre n’est révélée que par notre lumière. Est-ce réellement de notre part d’ombre dont nous avons peur ou de la lumière qui éclairerait ce à quoi nous ne souhaitons pas être confrontés ? Accueillons notre lumière pour éclairer nos parts d’ombres qui font partie de nous. Le monde extérieur n’est que le reflet de nos mondes intérieurs. Le monde est divisé, sous le joug de la peur, en guerre permanente sous l’égide du Dieu Argent (référence au film Invasion Los Angeles). Comme le disait Machiavel : Celui qui contrôle la peur des gens devient le maitre de leurs âmes. Les énergies déployaient, par ceux à qui nous avons donné nos pouvoirs, ne sont que dans un seul but, nous asservir pour mieux nous contrôler. Or, nous valons bien plus qu’une simple valeur virtuelle et nous sommes bien plus que des êtres asservis.
Reprenons confiance en Nous, en notre prochain, en notre espèce si intelligente, tellement intelligente que par sa non-compréhension des règnes du vivant et de sa place au sein de ce monde, elle finira par se tuer elle-même. Mais la nature n’en a que faire. Elle y arrivera sans nous si nous sommes dans l’incapacité d’évoluer.
Ce que je me permets de vous proposer est : Sortons de nos Peurs pour retrouver la Paix. Diffusons l’Amour pour faire prospérer la Joie. Soyons en gratitude chaque jour que le divin fait même si ce sont des expériences désagréables. Rien n’est bon, rien n’est mauvais, tout est juste. À nous de savoir quelle justesse nous souhaitons amener pour ce Monde.
Tout est là et comme nous l’a dit Yves dans son interview :
Haro sur la peur et vive la Joie.
Article écrit par Sébastien Moret
Accompagnant en santé
