Obésité : Désamorçons la bombe

Publié par FF800060 le

Obésité : désamorçons la bombe

L’obésité est une maladie de civilisation. Nous pouvons préciser que celle-ci est chronique. Elle est, à mes yeux, la plus grande des épidémies incomprises de ces 50 dernières années. En effet, la maladie a explosé ces dernières années. Lorsque nous comparons la morphologie des badauds des années 70 et celle des badauds de ce jour, celle-ci a considérablement changé. Lorsque nous regardons des photos de famille d’antan en les comparant à celles d’aujourd’hui, le morphotype moyen a changé, a évolué vers une perte d’équilibre en santé. Pourquoi  ? Là est toute la question. Même si le grand changement, déjà évoqué dans d’autres articles, notamment le précédent sur la maladie d’Alzheimer, depuis les années 60-70 est la mainmise du complexe militaro-industriel, agrochimique et pharmaceutique, cela n’amène pas l’entièreté des réponses et des solutions face à l’obésité.
Je vous propose une vision globale, élargie et multifactorielle de cette pathologie qui devrait être, l’objet de la mobilisation générale des instances médicales et de santé.

Sortons du jugement

Parce que les personnes atteintes sont les premières en souffrance. Et que juger les personnes malades dans une société déséquilibrée revient à se juger soi. Stigmatiser une personne en souffrance entretient de manière vicieuse et verrouillante ce conflit.

J’ai pour habitude, et cela m’a été appris par mes amis Eduard et Judith Van Den Bogaert, d’évoquer le jugement dans mes conférences et en séances.
Tout ce qui arrive n’est ni bien, ni mal, ni bon, ni mauvais, cela est juste. Dans certaines situations, cela peut paraitre cruel d’énoncer ces dires de la sorte, mais lors d’un trouble, d’une pathologie, d’une maladie, qu’est-ce que la VIE vient nous enseigner (Vibration – Information – Energie du docteur Olivier Chambon) ? Car estimer que cela est bon ou mauvais, bien ou mal, cela revêt du jugement. Et qui juge ? Le divin.

Si nous sommes dans le jugement, cela équivaut à être Dieu à
la place de Dieu, ce qui est tout bonnement impossible et place la
personne qui juge au-dessus de son semblable. Nous pouvons aussi évoquer le fait que, lorsque nous jugeons l’autre, nous nous jugeons
nous-mêmes.

Les lois du vivant et ses règnes ne pouvant être transgressés, le jugement devient donc la première des pathologies de l’être humain. C’est une pathologie qui se situe au niveau spirituel, due à une perte de repères et une perte de sens (spiritualité qui sera le sujet d’un autre écrit à venir).

Le volet alimentaire

Je précise d’emblée qu’obésité ne rime pas forcément et uniquement avec bouffe, malbouffe et quantité excessive de nourriture. Et obésité rime encore moins avec régime. Un régime alimentaire, c’est ce que nous mangeons, cela ne doit en aucun cas amener restriction et baisse calorique. C’est une hérésie de croire qu’en diminuant l’apport, cela va résoudre le problème du surpoids, au contraire, il ne va que le renforcer. Car la restriction va amener le corps à s’adapter, et donc à stocker dès qu’une quantité dite normale va être réintroduite (cela est archaïque et c’est une notion de survie ; cela sera précisé plus loin).

Bien évidemment, je place l’alimentation dans les premiers chapitres exposés. Bien que cela ne soit pas l’unique facteur (comme beaucoup le pensent, notamment le corps médical et para médical), c’est l’un des leviers où nous pouvons agir rapidement. Mais il est vrai qu’en discutant avec des personnes qui désirent changer, évoluer et se transformer en agissant sur leur chronobiographie et en mettant des actions concrètes en place, l’alimentation pèse dans la balance, mais est aussi, pour beaucoup, un aveu d’échec, car malgré les efforts mis pour rééquilibrer l’alimentation, leur mal-être et leur morbidité n’évoluent pas.

Sans entrer dans un cours de naturopathie ou de diététique, bien évidemment, la qualité et l’origine des produits vont être primordiales.  Manger local, de saison et bio va être indispensable (sauf pour quelques aliments qui ne croissent pas chez nous).

Sortir des sodas, des crèmes glacées, de l’alimentation ultra transformée (fuir plus de 50 % des rayons de votre supermarché), de l’alcool, des fast foods n’est pas une option, mais une notion de 

retour à la vie, car tous ces aliments sont « morts » et n’apportent pas grand-chose , voire rien du tout, à part des maladies et des troubles à court, moyen et long terme. Il faut tendre vers une alimentation la plus vivante possible.

Mais malgré ces efforts, beaucoup ne s’en sortent pas et perdent la notion de plaisir. Car l’un des premiers conseils est de revenir à la notion de plaisir et non de culpabilité. Manger sans juger et en joie devrait être le mantra de chaque repas. Et bien évidemment, la qualité aide à répéter inlassablement ce mantra. Mais pour renouer avec le plaisir, il faut comprendre vers quel produit nous sommes attirés  : plutôt sucré, plutôt salé, etc. 

Je me permets de reprendre les travaux de Carole Prost, naturopathe spécialisée dans la symbolique alimentaire, et je vais cibler 3 orientations alimentaires en lien avec la conception et la naissance, et qui vont vous aiguiller dans la compréhension de vos appétences tout en étant en lien avec la biologie, la symbolique et la philosophie.

Le sucre

La relation au sucre nous parlera toujours de cette ambivalence entre être comblé par l’autre et la nécessité de croître, grandir et devenir autonome.
Le sucre est l’alimentation de l’incarnation, c’est la relation à la mère de l’intérieur, c’est le câlin de maman. D’ailleurs, en anglais, un bonbon, une sucrerie se dit « sweet » = douceur.
Le sucre, c’est également la VIE, car sans glycogène, pas d’implantation de l’œuf dans la matrice utérine quelques jours après la conception  : Manger du sucre, c’est être en vie, ce qui nous témoigne que nous n’avons plus d’envie et que nous ne sommes plus envie (nous sommes des morts-vivants).
La relation au sucre nous dit  : je suis issu d’un désir, le désir de l’autre, je dois maintenant chercher le chemin pour accéder à mon propre désir.

Le lait

C’est la relation à la mère de l’extérieur (mère nourricière). Je dois commencer à m’autonomiser, car je ne suis plus nourri par le cordon.
Le lait se compose de protéines (l’émotion), de sucre (dépendance, carburant), de graisses (protection, abondance, richesse et générosité), d’eau et de microbes (probiotiques  : amour et transformation).
Le lait froid symbolise le désir de retrouver le lien avec la douceur de la mère, mais pas comme elle l’a donnée auparavant. Nous désirons un changement dans ce lien.
Le lait chaud symbolise le désir de retrouver la mère telle qu’elle l’était.

Le sel

Est relié au père, dans son aspect symbolique et spirituel.
Va traduire un besoin de protéger des énergies polluantes dans notre environnement, mais aussi d’aller chercher dans la connaissance des solutions pour pouvoir se séparer, se défusionner et s’engager sur le chemin de la réalisation de soi.
C’est aussi quitter les principes maternels de fusion pour aller vers une liberté personnelle. L’excès de sel va rigidifier, statufier et donc nous enfermer. Le sel représente le corps et sa rigidité.

Le Lapin et l’Ours

C’est l’expression que j’utilise pour métaphoriser l’obésité. Dans la nature, le lapin n’agresse pas l’ours, et l’inverse également.

La première des réflexions sur l’obésité serait de réfléchir aux agressions de proximité. Pourquoi ?

Si je suis agressé, dans mon intimité (physique, relationnelle, sexuelle…), il va falloir que mon corps et mon cerveau trouvent des stratégies pour ne pas revivre ces situations. Une des solutions, face à un agresseur, est, archaïquement, de grossir. Combien d’animaux gonflent, grossissent, prennent du volume afin de faire fuir l’adversaire ? Nous ne sommes que des animaux un peu plus évolués. Mais nos solutions archaïques sont encore bien ancrées et présentes dans notre génome, nos réflexes et nos réactions pour notre survie. Donc je vais grossir, prendre du volume pour faire fuir l’adversaire, l’intrus, l’agresseur afin de ne plus vivre et subir ce qu’il m’a déjà été donné de vivre. La problématique chez l’être humain est que, plus nous grossissons, plus nous devenons hors normes, et plus nous allons être moqués, raillés, exclus, ce qui nous donne une nouvelle agression de proximité, et nous rentrons donc dans un cercle vicieux, dans un conflit fermé dans lequel il est difficile de sortir.

On m’agresse donc je grossis, mais comme je grossis, on se moque, donc je grossis encore plus et ainsi de suite. Cela se nomme un conflit verrouillant, un cercle vicieux dont il est urgent de se sortir.
Être gros est une notion de protection face à une agression. Ce qui en dit long sur la violence de la société envers ses individus, de la violence des individus envers leurs semblables, et de la réalité de ce monde matérialiste de plus en plus axé sur l’image.

L’image de soi et la magie du changement

J’entends de plus en plus que les personnes obèses doivent assumer leurs rondeurs et leurs formes. J’entends, j’écoute mais je mettrai un bémol. Je ne juge pas (je l’ai expliqué dans le premier paragraphe) et je ne critique pas cette pensée. Assumer son corps, l’image que l’on renvoie, être roi ou reine en son propre royaume, je suis en accord. Mais ne pas agir pour sa santé en ne cherchant en aucun cas à diminuer ses comorbidités, pour moi qui suis accompagnant en santé et oeuvrant à l’équilibre en santé, je ne peux prôner la fierté d’être malade. Car oui, l’obésité est une maladie, dangereuse et pernicieuse.
Les personnes obèses sont des bombes à retardement dont il est urgent de désamorcer le mécanisme afin qu’elles sauvent leur peau et leur vie pour un équilibre en santé et un confort de vie.
Pourquoi est-elle dangereuse ? Pour gonfler, grossir, dissuader l’adversaire, le corps va s’adapter, non pas dans une notion de vie, mais dans une notion de survie. La survie ne devrait être qu’un état temporaire  : fuir face à un danger, se battre face à un adversaire menaçant, cela est utile et vital, mais rester dans l’inaction, la sidération et l’inhibition de l’action, cela est dangereux. J’ai déjà énoncé cela dans de nombreux articles. Or la notion de survie va faire en sorte que le cerveau mette en place des moyens qui vont être dangereux sur le long terme, entrainant un affaiblissement du corps, un encrassement, une accumulation de toxines et œuvrant à l’installation de comorbidités.

D’ailleurs, pour exemple de dangerosité, lors du covid (mais comme lors de la grippe et des autres infections virales), qui a été atteint  ? Les très vieux, car très faibles  ; les très malades, car très faibles  ; et les obèses, car très faibles. Leur faiblesse réside dans le simple fait qu’est stocké chez eux, dans les liquides et les graisses, un bon nombre de toxines et de réserves qui sont néfastes. Leur faiblesse est également due au terrain pro-inflammatoire causé par cette maladie, et qui dit état inflammatoire, dit système immunitaire en défaillance, donc vulnérabilité face aux aléas de la loi du vivant qui œuvre à notre évolution. Or, lors d’une affection virale, il va y avoir dans la plupart des cas un amaigrissement, un puisement d’énergie dans les réserves et une libération massive de toxines dangereuses et mortelles lorsqu’elles se retrouvent en grande quantité dans l’organisme. Mortelle, car le corps, ne pouvant gérer une décharge importante de toxines, fait ce qu’on appelle une tempête cytokinique (la cytokine étant une protéine pro-inflammatoire). Cette tempête est si violente que le corps ne peut gérer cette tempête et le corps dépensant toutes ses forces dans la bataille, finit par s’épuiser jusqu’à extinction.

Décryptage bio-médical

Je reprends les bonnes habitudes : une pathologie = un décryptage.
Dans ce décryptage, j’apporterai une réflexion sur 4 organes issus de différents systèmes.

Le tissu adipeux

Le tissu adipeux stocke la graisse, ce qui va donner, en partie, la silhouette. Ce tissu fait partie du système protecteur dont le verbe est Protéger. Le conflit biologique est une dévalorisation de soi, en rapport avec une partie du corps considérée comme inesthétique. La protection va survenir lors de la notion d’agression de proximité et de devoir tenir le coup. La graisse protège.
En parallèle avec le tissu adipeux qui stocke, le grand organe du stock est le foie qui va gérer les manques (faim, fric, famille, foi) et notamment archaïquement la peur de mourir de faim par manque de nourriture.

L’épiderme

L’épiderme est issu du système tégumentaire dont les verbes sont Contacter- Toucher.
Lors d’agressions de proximité par le contact réel, virtuel, imaginaire ou symbolique (cela peut être, dans une partie symbolique, le fait d’un regard d’une tierce personne posé sur une partie du corps), il peut y avoir un ressenti de contact non voulu, ce qui va m’inciter inconsciemment et archaïquement à me protéger.

Les reins

Les reins sont issus du système urinaire dont le verbe est Uriner. Plus précisément, les verbes premiers des reins sont contrôler – canaliser. Dans l’obésité, nous irons rechercher des situations où mon monde s’écroule, tout ce que j’ai construit s’effondre ; il faudra pister des (sensations ou sentiments d’)abandon, de rejet. Les reins vont gérer les liquides. Très souvent, voire quasiment tout le temps, en plus du tissu adipeux, il y a une rétention d’eau (pouvant aller jusqu’à de nombreux litres). Pour le cerveau, garder l’eau dans le corps permet de le faire gonfler plus vite et donc de gérer une agression de proximité dans des délais plus rapides que le stockage de graisses.
S’il y a une tendance à consommer du sel, c’est vers cet organe et ces ressentis que nous orienterons notre enquête.

Le pancréas endocrine

Le pancréas fait partie du système digestif dont le verbe est Digérer.
La prise de poids n’est pas une problématique alimentaire, mais résulte d’une demande en nourriture et notamment en sucre. Le sucre est régulé par le pancréas endocrine via les hormones insuline et glucagon. Je ne rentrerai pas dans des détails, car une prise de conscience autour de cet organe nécessiterait un écrit entier. Mais sachez que ce sont des conflits de grande peur frontale : le danger est sur moi, avec une notion d’inefficacité dans la résistance et/ou dans la répugnance.
S’il y a une tendance à consommer du sucre, c’est vers cet organe et ces ressentis que nous orienterons notre enquête.

Conflit de silhouette

Bien évidement, ce conflit de silhouette va être en lien avec l’image disgracieuse que j’ai d’une partie de mon corps, mais nous pouvons réfléchir également à l’accumulation de graisses ou d’eau à certains endroits (Conflit d’image précisé plus haut).

Chirurgie or not chirurgie

C’est UNE solution mais ce n’est pas LA solution.

J’aimerais amener une réflexion, qui n’engage que ma personne et ma compréhension du vivant, sur cette opération qu’est la sleeve. Il est certain que l’obésité et son lot de comorbidité sont dangereux pour la santé et qu’il faut agir. Mais la chirurgie est une solution qui devrait être du dernier recours, quand rien n’a fonctionné et que tout a été essayé. Mais a-t-on réellement tout essayé avec les personnes qui subissent ce genre d’opérations? A-t-on tout mis en œuvre pour œuvrer au retour à une santé équilibrée  ? J’ose émettre quelques doutes.
Réduire un organe (ou le supprimer par ablation) ne résout pas le conflit et il peut même en engendrer un nouveau. Cet acte n’est pas anodin et ne doit pas être pris à la légère. Il faut comprendre le fonctionnement biologique du corps, remettre de la cohérence dans la logique du vivant, en lien avec les neurosciences et toues les nouvelles sciences qui émergent. La science évolue en permanence et des solutions naturelles, non invasives existent si nous prenons le vivant dans son ensemble. C’est primordial d’agir de la sorte pour ceux que nous souhaitons aider.

Je rajouterai, en lien avec l’étymologie des mots, que cette solution est schyzophrénique, schyzos en grec signifie couper, fendre en deux. Couper l’estomac est ce que la chirurgie propose. La mutilation ne devrait pas être la solution. À méditer.

Témoignage de joie

Avec tout ce qui a été écrit dans cet article, il y a matière à réfléchir. Je vous fais un retour d’une patiente qui avait assisté à une de mes conférences et qui a eu un déclic quand j’ai énoncé que l’obésité était une pathologie et qu’il fallait désamorcer ces bombes à retardements.
Obèse depuis son jeune âge, le corps médical avait tenté des choses qui l’avaient restreinte et contrainte avec des régimes hypo caloriques et ciblés mais qui ne fonctionnaient pas. De ce fait, elle a été accusée de ne pas faire d’effort puisque rien ne fonctionnait. Elle subissait par ceux qui étaient sensés la guider, l’aider et l’accompagner sur le chemin de la guérison et de la santé une agression de proximité entrainant une augmentation de son conflit de silhouette. Pensant faire le bien, ils ont créé le mal. Et la seule solution qui leur restait dans leur gamme de traitements était la sleeve, qu’elle a refusée.
Je la revois lors d’une deuxième consultation au sein de mon cabinet, et, suite à la première consultation, avec l’apport de mon approche et ma réflexion et en lien avec les lois du vivant mais également un début de prise de conscience en amont de certains dysfonctionnement avec un autre thérapeute, elle me confie qu’elle a perdu 17 kilos en 8 mois sans rien faire, sans changer radicalement son alimentation et ses activités. Elle a même repris du plaisir dans tout ce qu’elle entreprenait. Et elle continue à maigrir, à son rythme, et c’est une bonne chose, car la perte de poids rapide peut être violente et néfaste dans le fonctionnement physiologique du corps.
Avec l’approche proposée en lien avec la biologie et la compréhension du vivant, l’équilibre revient progressivement, sans acte invasif. Et le plus important est qu’à ce jour, elle n’a jamais été aussi bien dans sa vie, dans ses envies, dans sa volonté d’avancer, d’entreprendre, ce qui la met en joie pour son futur.

J’encourage chacun à amener compréhension de ses pathologies et maladies, à n’utiliser les actes hyper restrictifs et invasifs qu’en dernier recours, et à observer de manière culturelle, sociologique et historique l’évolution du vivant au sein de ce monde. Nous avons mis des millions d’années à évoluer, alors quand une pathologie épidémique s’installe en si peu de temps, c’est que socialement parlant, il y a une problématique et une adaptation à un danger.

Œuvrez à la compréhension de ces thématiques abordées dans cet article pour enfin vivre légèrement, pour manger en joie et avec plaisir sans culpabilité. Et si vous avez besoin d’un accompagnement sur mesure pour réduire votre volume en comprenant vos agressions de proximité, alors contactez-moi sans plus tarder.

Venez désamorcer votre bombe le plus vite possible.

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