Les facéties de l’Âme

Publié par moulaaw le

Les facéties de l’Âme

Dans le monde des dessins animés, l’Âme est représentée de manière enfantine et asexuée (Soul – Pixar). Dans certaines religions, l’Âme n’a qu’une seule vie et n’a le droit qu’à une seule chance.

Pour la science pure et dure, l’Âme n’existe pas. Des définitions, je pourrai en sortir plusieurs, mais la représentation matérielle ou immatérielle appartient à chacun selon ses pensées, réflexions, recherches, croyances et spiritualités.

La langue française, par son foisonnement et sa logorrhée, nous amène des signes subtils et divins concernant l’Âme.

Cette liste est non exhaustive et n’est qu’une écoute personnelle du chant des oiseaux avec ce mot : ÂME. A vous de chanter et danser avec ce mot ô combien précieux et plein de sens, symboles et mystères.

L’amour

Commençons par l’Amour, ou encore Âme – Our. Our en hébreu signifiant lumière. L’amour est donc la lumière de l’Âme.

Quoi de plus beau que d’éclairer son ou sa bien-aimé(e) quotidiennement de son amour. Quoi de plus beau pour cette planète d’allumer toutes nos lanternes internes d’Âme afin d’éclairer ce monde par cette lumière. Dès que l’amour entre dans la danse de la vie, la paix, l’équilibre et le respect font parti des valeurs qui seront véhiculées par chacun de nous.

Dans les travaux du Docteur Masaru Emoto sur les cristaux d’eau, les plus jolis et les plus harmonieux sont les cristaux d’eau exposés au mot Amour (et Gratitude). Dans les travaux du Docteur Marc Henry, il ressort que notre corps est composé d’au moins 90% d’eau. Laissons libre cours à nos envies, rayonnons d’Amour et éteignons nos attitudes égotiques car la vibration et la résonnance de l’Amour ne sont que beauté pour notre corps, pour l’Humanité, pour la Terre ainsi que tout ce qui la compose et pour l’Univers.

Tous les conflits que nous vivons à ce jour ne sont-ils pas un cruel manque d’Amour les uns envers les autres et ce qui nous entoure ? Ce manque amène une séparation des uns des autres, le racisme (alors qu’une seule race humaine existe), le non respect de cette planète et de ses habitants à l’instant présent.

N’oublions jamais que l’Amour est contagieux, il est de notre responsabilité à chacun de le propager. Comme nous sommes créateurs de monde, soyons le changement que nous souhaitons.

 

La matière

La matière, c’est l’onde visible, palpable, odorante, audible, gustative qui nous permet d’interpréter l’endroit, le lieu, l’espace et le temps dans lequel nous nous trouvons.

Pour que l’Âme puisse expérimenter ces vibrations perceptibles elle se retrouve dans l’âme-à-tiers. Notre âme vient sur Terre pour s’incarner et vivre une expérience terrestre matérielle et humaine. L’Âme s’incarne donc dans la matière afin d’expérimenter. L’Âme va être le pilote du véhicule qu’est le corps matière. Dans cette incarnation, l’Âme va vivre ses expériences terrestres par l’intermédiaire d’un tiers qu’est le corps humain.

Pour arriver à nous incarner dans ce monde, dans cette matrice, nous y sommes arrivés par l’intermédiaire de tiers, nos parents. C’est eux qui nous ont permis d’acquérir ce véhicule symbolique qu’est notre corps humain. Deux âmes permettent à une autre de s’incarner, n’est-ce pas là un signe de trinité ?

 

La magie

Quand la magie opère, pourrait-on dire que l’Âme agit ?

Cette question peut être posée à chaque instant de magie qu’est la vie sur Terre. N’est-ce pas l’Âme qui agit dans notre évolution ? Est-ce vraiment mon moi, mon mental qui a réalisé cette action ou est-ce mon Âme ?

La magie est également l’anagramme du mot image. Pour les docteurs Dransart et Soulier, dans la médecine du sens, les pathologies débutent par un conflit dans l’image de soi. La maladie et les troubles peuvent être traduits par le fait que l’image que nous renvoyons et donnons n’est pas en accord avec ce que souhaite profondément et sincèrement l’Âme. L’Âme agit mais le mental (l’égo) contrôle. Pour que la magie s’opère, faisons confiance aux messages subtils de l’Âme qui sait et connaît le chemin que nous avons à prendre.

La mort

En cette période particulière pour l’être humain et la planète ; pour l’être humain face à un virus qui fait parti des règnes du vivant et qui était là bien avant nous ; et pour cette planète qui se réveille, change, modifie et mute comme elle l’a déjà fait un bon nombre de fois depuis que la Terre est Terre, l’interprétation douloureuse et négative de la Mort est issue, à mon sens, de la complexification de la vision matérialiste de la Vie. La Mort n’est que la disparition du corps matière. Pour que la nuit naisse, il faut la mort du jour, pour que le jour naisse, il faut la mort de la nuit.

Notre évolution (et verticalisation pour l’Homme) vers le Ciel-Père se terminera quoi qu’il arrive par un retour à la Terre-Mère. Notre corps va nourrir les champignons (règne mycélial), les micro-organismes vont assurer la putréfaction et la décomposition (règne micro-myco-bactério-viral) de ce corps matière pour redonner notre énergie à la Terre afin de nous transformer en minéraux (règne minéral) et ne devenir qu’un avec la Terre (règne astral). N’est-ce pas la réalité du cycle de la Vie ? La mort est donc une étape de la Vie.

La mort n’est-elle pas uniquement l’Âme-hors du corps matière ?

L’Âme est et existera toujours après son passage et ses expérimentations sur Terre. Nos 2000 années de judéo-christianisme nous ont amené la croyance d’une vie unique ponctuée par le paradis pour les bons et l’enfer pour les mauvais. Mais qui juge ?

A ce jour, la réalité de l’Âme et de la Vie nous prouve le contraire.

Soyons en paix avec la disparition du corps matière qui n’est qu’une juste continuité de ce qu’est réellement la vie sur Terre. Quoi qu’il arrive, nous avons pris notre inspiration première en sortant du ventre de maman et nous rendrons notre dernière expiration (notre dernier souffle) à notre mort. Cette dernière expiration, qui est source de beaucoup de peurs, nous est amené en dramaturgie par l’égo, le mental humain qui n’accepte pas la disparition du corps matière dans ce monde hyper-matérialiste…

L’Âme-hors n’est-elle pas la résultante de la fin d’un voyage terrestre vécut par l’Âme.

Ainsi soit-il (Amen)…

Article écrit par Sébastien Moret – Accompagnant en santé

La chronobiographie, l’art de se connaître pour guérir.

Qu’est-ce que la chronobiographie ? En décomposant le mot, il y a :

  • Chronos = Temps
  • Bio = Vivant, Vie
  • Graphie = Manière d’écrire

Cela se résumerait à écrire, inscrire dans la matière, mettre au net, noir sur blanc en revisitant votre parcours de vie à travers le prisme du temps et des événements marquants de votre existence. L’objectif en pistant de cette manière est de mettre en lien les symptômes avec ce que vous avez vécu aussi bien de votre vivant que dans votre périnatalité et de pister au sein de votre généalogie les fragilités transmises afin de les faire évoluer. Tout ce qui a été vécu, toutes ces expériences, vont façonner les maladies, les pathologies, les troubles du comportement mais vont également donner une orientation dans la manière dont vous allez interagir avec le monde.

Comprendre et connaître sa chronobiographie vous amènera un éclairage et vous permettra de faire des liens entre votre vécu, vos stress, vos émotions et les troubles qui se présentent à vous.

Nous allons donc nous intéresser aux trois grandes périodes de cette chronobiographie.

– Le vécu

– La périnatalité

– La psychogénéalogie

Le vécu personnel : des émotions aux pathologies.

A ce jour, la science a énormément étudié l’impact des émotions sur le déclenchement des maladies et des troubles du comportement. L’objectif en comprenant et en faisant sa chronobiographie, et de faire un lien, un pont entre ces évènements et la matérialisation d’un déséquilibre en santé.

L’œuvre primordiale : remettre en lien le corps et l’esprit.

Trop souvent, cela est oublié. Quand nous oeuvrons sur l’esprit, nous oublions le corps, et quand nous oeuvrons sur le corps, l’esprit n’est même pas abordé.

Toute pathologie a une finalité dont une cause est à l’origine. Œuvrer sur la conséquence de la cause peut permettre de gagner du temps, Par exemple, diminuer une fièvre trop importante, réguler une glycémie élevée, diminuer une surinfection bactérienne momentanée, mais il est primordial, de traiter la cause de la cause de ce déséquilibre de la santé et de comprendre la finalité de ce qui m’a été donné de vivre. Toute maladie, toute pathologie, tout trouble du comportement a une finalité.

Comprendre la cause et la finalité permet d’œuvrer à sa guérison et à son évolution.

Pour exemple, la science montre par l’intermédiaire de plusieurs études, qu’une personne exposée à un stress émotionnel prolongé est plus susceptible de développer des infections et des maladies chroniques. Il y a un lien entre ces stress et la maladie et ce lien est ce qui relie la cause à la finalité.

A partir de quand et comment pister ?

Dès la naissance, et toutes les questions peuvent êtres posées : Où ? Quand ? Comment ? Quoi ? Avec qui ? etc… Le lieu où je grandis, dans quelle ambiance, etc… Je pourrai vous proposer pleins de questions et d’idées, mais là n’est pas l’objectif de cet article qui a pour but de mettre en lumière et d’éclairer certaines possibilités de survenues de dysfonctionnement.

Je résumerai ainsi : écoutez votre cœur et allez chercher les différentes ambiances, les ressentis, la manière de vivre tel ou tel événement, entouré ou isolé, soutenu ou accablé, qu’est-ce qui a atteint le plus profondément mon cœur, mon corps et mon âme.

Vous pouvez également noter toutes les pathologies et maladies que vous avez eu car celles-ci sont la matérialisation entre autre de vécu où le cerveau a été pris à contre pied, où vous n’avez pas su réagir, en dehors du champ de conscience, où je me suis retrouvé isolé, où je n’ai pas exprimé ce que j’avais vécu de peur de blesser l’autre.

L’analyse de ces évènements émotionnels passés permet de comprendre à quels moments des maladies ou des troubles ont émergé et les relier à des épisodes de stress ou de conflits non résolus. Cela permet de donner du sens au symptôme est d’ouvrir la voie à une guérison consciente, qui est un saut quantique.

La périnatalité : l’impact des premières expériences sur la vie entière.

Cette période va se dérouler dès 9 mois avant la conception jusqu’au 9 mois après l’accouchement.

Le projet d’une vie qui a un sens

Cette période a été énormément étudiée, notamment par Marc Fréchet et les cycles cellulaires mémorisés, Jean Philippe Brébion et son livre l’empreinte de naissance ainsi que Gérard Athias et l’approfondissement du Projet Sens.

Marc Fréchet postule que l’intention des parents, ainsi que le vécu émotionnel de la mère durant la grossesse influencent profondément la vie de l’enfant.

Toute cette période va concerner les attentes conscientes et inconscientes autour de l’enfant qui est en projet et qui va arriver. La science montre que si une mère vit une grossesse dans un contexte de stress ou de conflit, ces émotions peuvent affecter le développement du fœtus. Le cortisol, hormone de stress peut traverser le placenta et affecter l’enfant en devenir.

Sortir de la culpabilisation maternelle et voir plus grand.

Bien évidemment, cette période est régie par le lien très fort entre la mère et l’enfant. Mais attention à ne pas culpabiliser les mamans car elles ont fait ce qu’elles pouvaient lorsqu’elles attendaient leur(s) enfant(s). Et ne remettre uniquement sur la mère, tous les troubles lors de la grossesse et à l’accouchement, serait oublier qu’elle n’est pas seule dans l’histoire. La mère va porter l’enfant, cela est son rôle mais n’oublions pas l’impact émotionnel du père et de l’entourage.

C’est pour cela qu’Eduard et Judith Van Den Bogaert n’hésitent pas à parler de méta maternité (au delà de la maternité) plutôt que de périnatalité. La périnatalité réduit à ce qui attrait à la grossesse vécu par la mère et l’accouchement. Or comme le montrent les spécialistes de la périnatalité, l’ambiance, les ressentis, sont primordiaux et ce depuis l’origine du vivant incluant donc les lignées familiales et toutes les personnes collatérales que nous allons côtoyer.

Les nouvelles sciences nous montrent que deux atomes en contact vont avoir une intrication et si ces deux atomes sont éloignés, si l’un ressent quelque chose, l’autre le percevra et le vivra également. N’oublions pas que l’homme donne la moitié de son patrimoine génétique à son enfant. Ce qui nous montre que son vécu et ses émotions sont à inclure dans la matérialisation des émotions perçues par l’embryon et/ou le fœtus.

Par exemple, si toute sa vie, le père a toujours voulu avoir une fille, et qu’à l’annonce du sexe, il apprend que c’est un garçon, il peut avoir un ressenti qui amènerait une vibration pouvant avoir un impact sur le fœtus. Et cela n’est pas dû à ce que ressent la mère.

L’exploration de la période périnatale (ou de la méta-maternité) permet de revisiter ces premières expériences pour en comprendre l’impact sur les pathologies et troubles qui pourraient se manifester à l’âge adulte.

La psychogénéalogie : l’art de pister les ressentis et les émotions de nos aïeux.

Cette pratique explore les transmissions émotionnelles et comportementales à travers les générations. A ce jour, la recherche montre les impacts épigénétiques d’un sur-stress post traumatique vécu par une personne sur les deux à trois générations qui suivent.

Les grands parents vivent, les parents transmettent et les enfants manifestent.

Que raconte l’épigénétique ?

L’épigénétique, mentionnée au chapitre précédent, est la science qui étudie l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes, elle étudie donc l’activation et l’inactivation des gênes. C’est à dire que lorsqu’un sur-stress va être vécu, un gène va être activé ou inactivé, tel un interrupteur. Cette modification va pouvoir être transmise à la descendance non pas comme une fatalité, mais comme la possibilité d’évoluer là où les aïeux n’ont pas réussi.

Cette information qui n’est pas une fragilité ni une épée de Damoclès, va, de par notre action et prise de conscience, se modifier et libérer les mémoires de nos aïeux ainsi que l’information épigénétique qui aurait pu se manifester chez nous. Si je vous donne un exemple avec l’arthrose de génération en génération, ce n’est pas parce que votre mère a de l’arthrose que vous aurez de l’arthrose. En revanche, si l’information épigénétique vous a été transmise, c’est que vous avez la possibilité, en comprenant ce qu’elle vit ou a vécu, en vibration avec ce que vous vivez, de modifier l’information si vous manifestez les mêmes symptômes. Cela paraît simple, mais la compréhension et la prise de conscience sont le premier pas vers l’évolution et la transmutation pour entrevoir la guérison.

Si je répète les mêmes erreurs que mes aïeux au cours de ma vie je ne peux m’attendre à des résultats différents que ceux qu’ils ont vécu. (C’est une référence à une des célèbres phrases d’Albert Einstein).

Transmissions inconscientes et émotionnelles

En psychogénéalogie, des schémas répétitifs peuvent être observés : maladies, situations dramatiques, troubles mentaux, etc… qui se répètent de génération en génération. Ces transmissions se font de manière inconsciente mais vont vous permettre d’orienter l’œuvre à effectuer pour sortir de ces schémas répétitifs. Ces schémas ne sont pas des fatalités, ils sont l’opportunité de comprendre pour entrevoir la guérison.

Voici un exemple. Depuis trois générations, la première grossesse débouche soit sur un enfant mort né, soit sur une Interruption volontaire de grossesse ou soit sur une grossesse extra utérine. La mise en lumière consciente de ces évènements et la révélation de certaines choses qui n’avaient pas été dites ont permis et vont permettre de libérer ces mémoires afin que le cycle ne se répète pas pour les filles des générations suivantes qui chercheront à porter sans danger un enfant lors d’une première grossesse.

En pistant dans la psychogénéalogie, la prise de conscience des conflits non résolus des ancêtres, il devient donc possible de s’en libérer afin de ne plus reproduire ces schémas répétitifs. La génétique c’est une chose, mais l’épigénétique en est une autre.

Conclusion : vers une guérison en conscience de manière holistique

Étudier sa chronobiographie offre une possibilité globale et complète de comprendre et traiter les maladies, les pathologies et les troubles du comportement en considérant l’individu dans son entièreté. En approfondissant en conscience ces moments clés de la vie, il devient possible d’établir des liens entre ce que nous avons vécu, ce que nous sommes en train de vivre et la manifestation de nos symptômes, et ce, en pistant dans le vécu la périnatalité et la psychogénélaogie.

Vous vous reconnaissez dans certaines situations ? Cet article vous a parlé ? Vous avez le sentiment que votre vécu, votre périnatalité et/ou votre héritage familial impacte(nt) votre équilibre en santé ? Il est temps de pister vos parts d’ombre pour faire briller votre lumière.

N’hésitez pas à franchir la porte du cabinet, D’OSER accueillir vos parts d’ombre pour les transformer en quelques choses de lumineux afin d’entrevoir une guérison en conscience. Carl Jung disait : Tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin.

A vous de choisir votre destinée. Je suis là pour vous accompagner, pour pister avec vous, en menant l’enquête ensemble afin que vous puissiez évoluer sur le chemin de la transformation et de la transmutation.

Alors à bientôt.

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