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Décryptage Bio-médical : Le Syndrome des Jambes Sans Repos




La définition

 

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une maladie orpheline chronique des systèmes nerveux et locomoteur avec des conséquences multi systémiques. Ce syndrome est caractérisé par un besoin impérieux (urgent et irrésistible) de bouger les jambes, associé à des sensations désagréables (picotements, fourmillements) au repos, et plutôt le soir et la nuit.

 

Quand une maladie n’a pas d’origine connue, on dit qu’elle est essentielle et orpheline en l’absence de remèdes. Nous allons trouvé des cofacteurs étiologiques connus, tels que :

-       Une acidité du terrain (phase de résolution de conflit selon la médecine du Docteur Hamer)

-       Des carences minérales (fer++, magnésium, zinc…)

-       Une anémie

-       Un déséquilibre en dopamine (cette partie ne sera pas décrypter ; le système dopaminergique étant complexe dans ce syndrome, il faut se référer à l’article complet : Syndrome des jambes sans repos, Focus sur la voie dopaminergique )

 

La maladie n’étant pas le problème, il faut en revanche aller chercher le véritable problème dans la chronobiographie (vécu), la périnatalité et la généalogie de la personne.

 

 

Le conflit psycho-biologique

 

Le conflit biologique de ce syndrome résulterait de :

-       ne pas avoir pu ou su prendre ses jambes à son cou.

-       ne pas avoir eu un jeu de jambes suffisamment performant dans un combat (ou me sortir d’un combat).

-       s’être arrêté à un moment où il ne fallait pas (s’arrêter = c’est fini, je suis mort).

 

Dans le vécu, nous pourrons retrouver des personnes faisant des activités tels que des ultra-trails, des ironman, la diagonale des fous (La Réunion) qui leur permettraient de compenser leur stress post traumatique.



Dans la périnatalité, nous pourrons retrouver des enfants ayant eu des mères qui ont pu avoir des grandes angoisses que leur enfant meure pendant la grossesse et ont demandé en permanence un mouvement de celui-ci tel un coup de pied (programmation d’un enfant hyperkinétique, hyperactif…).

Dans la psychogénéalogie, des mémoires d’ancêtres qui se sont arrêtés, lors dune marche de la mort, des alpinistes, des randonneurs morts dans le froid pourront être retrouvés.

 

 

Les systèmes nerveux et locomoteur

 



Le système nerveux est à la fois sensitif (capte le danger) et moteur (ordonne un mouvement). Son rôle est de percevoir, de conscientiser, de décider et d’ordonner un mouvement.

Dans le système locomoteur, nous nous intéresserons au muscle. Ce muscle est  l’exécutant d’un ordre qui a été donné par le système nerveux. Le ressenti est une dévalorisation en lien avec une peur impuissante dans le fait de ne pas pouvoir œuvrer à ce que nous devons faire. Cela  concernera des situations où les personnes n’ont pu œuvrer efficacement et ont du renoncer aux mouvements.

Dans la nature, le mouvement c’est la vie, l’absence de mouvement c’est la mort. Si je ne bouge pas : je suis mort donc le système nerveux va ordonner le mouvement.

 

Ces 2 systèmes originaires de l’ectoderme (tissu le plus tourné vers l’extérieur, vers le monde du père en ce qui concerne le système nerveux) et du méso-ectoderme (système nerveux et locomoteur) en embryologie vont être en lien avec des dévalorisations impuissantes, dans des situations où la personne n’a pas pu gagner, s’échapper, fuir, se défendre, avec une grande peur où elle n’a rien su faire.

 

 

La localisation et la position de survenue des mouvements


L’apparition de ces mouvements va se faire suite à la survenue d’une mémoire d’image mentale post-traumatique. Pour le cerveau, c’est comme si le danger était présent, or il ne l’est pas.



L’atteinte des jambes nous manifestera une impossibilité de fuite, ou une lutte inefficace suite à une inhibition de l’action, une sidération. Si les bras et le thorax sont atteints, nous pourrons ajouter une situation où il a fallu se défendre, agir avec les bras pour s’en sortir (noyade par exemple).

La position de survenue sera à corréler avec la position dans laquelle le traumatisme a programmé ce syndrome. Cela peut aller de la position allongée (viol, mémoire où la personne s’est retrouvé coincé en position allongée, etc…) à la position debout (qui concernera des impuissances à fuir…). Si les tremblements surviennent en position assise, le sur-stress aura eu lieu dans cette position (personne torturée attaché à un siège). Les tremblements sont issus de la libération du rappel inconscient de l’impuissance vécue.

Nous pouvons comparer avec l’éthologie. En effet, les animaux, après avoir été confrontés à un grand stress vont libérer celui-ci par un tremblement majeur d’une grande partie de leur corps.

 

 

Cofacteurs


Ces cofacteurs vont être des conséquences et non la cause.

Ils  vont avoir comme fonction d’arrêter, de calmer la personne. En comparaison,  si le moteur tournait de manière permanente à fond, il y aurait un grand danger. Ces cofacteurs vont se manifester afin de pourvoir retrouver un équilibre. Il y a une surcompensation due au syndrome post traumatique.

 

Lorsque le SJSR est associé à une anémie ou une baisse du taux de ferritine, il est lié au fait de trop en « faire ». A trop en « faire », la personne va épuiser ses réserves en « fer ».  Cela pourrait résulter d’une situation où nous n’avons pas fait assez, où nous aurions du faire plus. La diminution de transport d’oxygène (anémie) pourra nous témoigner d’une volonté d’être moins efficient, de se mettre au calme, voire se cacher.

 

Pour résumer

 

Il est aisé de comprendre que cette pathologie amènera des personnes à être hyperactives avec un ressenti d’être poursuivi par un prédateur, de courir pour fuir et ce même si le corps est en surchauffe et qu’il est nécessaire de s’arrêter. Ces personnes ne peuvent supporter d’être à l’arrêt, elles vont toujours faire quelque chose et sont toujours en activité.

L’information donnée dans cette pathologie, dans ce syndrome, a pour unique objectif de se sortir d’une inertie liée à une peur paralysante (situation qui coince la personne alors qu’elle voudrait sortir car cela est vital) ou une terreur (attentats), dans une situation de danger de mort.

 

Sébastien Moret sous la supervision d’Eduard Van Den Bogaert


Pour comprendre les avancées médicales et avoir une approche holistique de la pathologie, retrouvez un article sur un focus sur la voie dopaminergique, en association avec le Docteur Jean Marc Bugnicourt, neurologue et Marianne Bugnicourt-Houart, naturopathe et thérapeute psycho-corporel, sur le site de Néosanté. Le lien apparaitra dès la diffusion de cet article par Yves Rasir, rédacteur du magasine.


Franchissez la porte du cabinet pour comprendre et mettre en lumière l'origine du sur-stress amenant la manifestation de ce syndrome.



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