En cette période hivernale propice aux infections virales, en cette période compensée par l’inquiétude des organismes sanitaires étatiques qui nous inondent quotidiennement de messages alarmistes et limite mortifères : lavez-vous les mains, gardez vos distances et laissez papi et mamie dans la cuisine pour les protéger. Je vous propose une liste non exhaustive afin de comprendre différemment la fameuse gastro de Noël. Puisse celle-ci vous permettre d‘aborder cette fête familiale dans les meilleures conditions.
1) De l’hygiène plutôt que de l’asepsie.
L’idée de se laver les mains est cohérente. C’est la plus grande innovation médicale que l’être humain n’ait jamais connu. Nous pouvons remercier le docteur Semmelweis qui, par le simple lavage de mains, a réduit quasiment à néant la mortalité des femmes qui venaient accoucher et cela juste par ce simple geste de prophylaxie. Mais attention à ne pas rentrer dans le TROP. En effet, à son époque, les médecins autopsiaient les cadavres et ils allaient ensuite accompagner les femmes lors de l’accouchement sans se laver les mains. Mains qui s’avéraient être souillées d’un microbiote néfaste.
Il n’est donc pas utile de se laver les mains dès que vous touchez quelque chose, dès que quelqu’un touche quelque chose, car vous allez entrer dans une peur et éventuellement une phobie de l’agent infectieux qui aurait un effet délétère alors que celui-ci n’est peut-être pas présent. Mais la vraie question, que je me poserai, serait : ces virus sont-ils peut-être déjà en vous à l’heure où vous lisez ces lignes ? Alors, pourquoi certains déclenchent une maladie et pas d’autres ? N'entrez pas dans une phobie virale, ils étaient là bien avant nous, et serons là encore après nous. Notre ADN est même composé d'environ 10% d’ADN viral. Le virus véhicule une information, essayons de le comprendre plutôt que de partir en guerre contre lui et l’accuser de tous nos maux.
2) Coupez la télé et la radio.
En effet, les messages alarmistes depuis plus de deux ans sont dans un unique but de vous amener dans un état de stress et de peur chronique. Vous n’êtes pas des imbéciles, ni même des enfants, pour que sans cesse ne soient rabâchées les mêmes sornettes infantilisantes des autorités sanitaires. Au contraire, je constate que ce genre de discours diminue notre capacité à réagir face aux agents infectieux. En effet, si nous sommes dans un stress aussi léger soit-il mais constant, notre système immunitaire est en souffrance et défaillant.
Pour le bon fonctionnement de celui-ci, coupez tous ces messages qui vont agir de manière subliminale tel un message hypnotique qui introduira un stress chronique dans votre inconscient et vous rendra donc plus vulnérables.
Ces messages infantilisants et dénués de vérité s’immiscent dans votre esprit. Cela a été démontré avec les techniques de manipulations mentales mises en place par les publicitaires tel Edward Bernays. Le conformisme ne doit pas prendre la place du rationalisme.
3) Soyez en Amour et en Unité : optimisez votre système immunitaire.
Dans un précédent article, j’avais parlé d’immunité ou d’hymne à l’unité (https://www.sebastienmoret.com/post/l-immunité-ou-l-hymne-à-l-unité). Si vous n’êtes pas en amour et en unité, vous mettez à mal votre système immunitaire. Vous pourrez également retrouver sur mon site un document téléchargeable pour optimiser celui-ci (https://www.sebastienmoret.com/documents).
Mais ici, parlons d’équilibre quant à l’événement de Noël. Avec qui passez-vous (ou ne passez vous pas) Noël ? La famille. Et, qui est impacté par ces infections virales post réveillon ? Rarement les plus faibles (faiblesse décrite par des valeurs statistiques donc représentant rarement l’être humain dans son ensemble). Regardez dans un premier temps comment vous ressentez les évènements de la vie.
4) Soyez en Amour et en Unité avec la Famille, pardonnez !
Qui sera à table ? Qui ne sera pas présent ? Suis-je en joie de passer Noël ? Suis-je dans un stress pour diverses raisons ? Y aura-t-il tata qui m’a dénigré l’année dernière ? Papi sera-t-il présent et va-t-il encore dire devant tout le monde que je ne suis qu’un bon à rien? Est-ce que mon cousin qui m’a dénoncé au fisc va partager la même bûche que moi ? Bref autant de questions qui n’amèneront réponse utile uniquement si nous nous retrouvons en Amour et en Unité avec ceux qui nous entourent.
Que cela soit avant ou après le repas, que vous ayez eu la gastro l’année dernière ou si vous l’avez cette année, ayez une approche de pardon envers ceux qui vous ont fait des crasses que vous n’avez pas su digérer et/ou assimiler. Sinon votre cerveau inconscient viendra vous rappeler que les familles sont les sphères sociales où il y a de nombreux conflits psychiques et biologiques non résolus et beaucoup de mal (et) dictions… (https://www.sebastienmoret.com/post/je-peux-tout-pardonner-sauf-ça)
5) Sortez de vos croyances limitantes : les plus vulnérables ne seront pas (quoi qu’il arrive) malades !
Combien de fois avez-vous passé Noël avec les plus faibles, et selon les dires, sont passés entre les mailles du filet ? L’année dernière, c’est tonton, 45 ans, très sportif, c'est mon frère de 25 ans qui a une bonne hygiène de vie et ma cousine, 18 ans, qui ont attrapé la gastro. Papi et Mamie qui sont plus faibles n’ont rien eu. Tata qui était en chimiothérapie, qui n’a pas voulu être mise à l’écart (car pour le cerveau biologique, être exclu du groupe est ce qu’il y a de plus violent) et le bébé de 6 mois n’ont pas été atteints. Et sur une tablée de quinze, seulement trois personnes ont été malades. Il n’y a aucune cohérence quant au déroulé de cette situation. Bien évidemment j’ai forcé le trait sur mon exemple, je vous l’accorde, mais cela a le mérite de poser la question sur la véracité d’une transmission virale et sur les situations que peuvent vivre les personnes qui ont été atteintes.
Quels sont les liens entre le ressenti de ces personnes qui ont eu la gastro et leur vécu personnel ?
6) Introspection et non culpabilisation.
Qui a bien pu ramener ce satané virus ? Qui ne s’est pas lavé les mains correctement après être passé aux toilettes ? Qui ne s’est pas protégé du virus que ses collègues avaient quelques jours auparavant ? Qui, qui et encore qui ? En ces jours où trouver de manière systématique un coupable à une situation virale est une hérésie (alors que les moyens de transmissions sont bien différents de ce qui nous est martelés quotidiennement). Rejeter la faute sur quelqu’un qui n’est en rien responsable est toujours plus facile que de comprendre ce que nous vivons réellement à cette période de l’année.
Si celle-ci se présente, accueillez ce qu’il vous arrive et n’accusez personne. Remettre la culpabilité sur quelqu’un serait perdre le bénéfice de ce mal-a-dit (https://www.sebastienmoret.com/post/la-maladie-le-mal-a-dit-l-âme-elle-a-dit). En effet, quel est le message que votre corps vous envoie. Vous êtes le (la) seul(e) responsable de cet inconfort physique temporaire. À vous de comprendre quelle situation de stress votre inconscient s’est autorisé à lâcher lors de cet événement annuel. Bien évidemment, si la gastro survient en dehors de Noël, les recommandations de cette liste non-exhaustive sont applicables à n’importe quel moment de l’année.
7) Amener compréhension et non dramatisation.
Voici une autre approche de la santé : amener une compréhension sur les ressentis plutôt que d’aller chercher ailleurs les responsables de ma maladie post-Noël.
Il y a autant de possibilités que d’histoires différentes propres à chaque personne ayant eu une gastro. Les ressentis peuvent être quasiment similaires, seules les histoires personnelles diffèrent.
Ce virus fera un nettoyage du système digestif. Pourquoi certains vomissent ? Pourquoi certains vont à la selle ? Pourquoi pour certains, les 2 ? Nous sommes en plein discours glamour mais ce ne sont que des phénomènes biologiques. Ces différentes manifestations sont des facettes de conflits à étayer et à comprendre lors de l’enquête que nous pourrons mener ensemble en séance.
Passez de bonnes fêtes, profitez de vos familles et de vos clans. Bonne réparation si la maladie vient vous amener l'obligation d'une période de repos salvateur afin, de démarrer la nouvelle année sur les chapeaux de roues.
Article écrit par Sébastien Moret - Accompagnant en santé
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